Ce travail fait suite à l'atelier de sérigraphie réalisé en classe. Le modèle initial est un personnage en pixel, étant une représentation de moi très inspirée d'une ancienne représentation de Super Mario.

C'est ce travail que je présente en tant que polyptyque. En effet, il est constitué de 6 « panneaux » et il est pliable. Plié, on peut voir le premier et le dernier panneau, l'étape initiale et l'étape finale de mon œuvre (cf. explication plus bas dans la fiche). Déplié, les 6 panneaux apparaissent.

Les 6 panneaux suivent un ordre logique.
Il s'agit d'un passage progressif du premier au dernier panneau, de gauche à droite.
Le premier panneau est une représentation assez nette, avec des contours bien visibles et avec seulement deux couleurs ; tandis que le dernier panneau est une représentation floue, avec de nombreuses couleurs qui se mélangent par endroit.
En regardant de gauche à droite, on peut voir l'apparition de couleurs, de textures dues au mélange de ces couleurs et aux motifs de départ, ainsi que la disparition des contours et de l'image elle même.
Ce travail représente une déstructuration progressive de la représentation du personnage, comme la recherche artistique, de plus en plus présente dans les jeux vidéo. En effet, alors que les anciens jeux (les jeux rétro) étaient fait dans le but précis du jeu (sauver un personnage, se battre...), les jeux les plus récents se basent de plus en plus sur la facette artistique. Ceci est dû aux moyens de plus en plus importants (la résolution, les couleurs...), et à la volonté (à mon avis) des créateurs de jeux vidéo de promouvoir une autre forme que celle d'autrefois.

Ce travail fait bien référence aux jeux rétro, vers la gauche, et aux jeux récent, vers la droite. L'ajout de textures et de couleurs présente l'évolution temporelle de l'univers du jeu vidéo.